Bonne année

Ressources École 

vous présente 

ses meilleurs vœux 

pour l'année


Les programmes sous le sapin...

Le  B.O.E.N. du 24 décembre rectifie quelque peu le BO du 26 novembre.
 

C'est bien de sortir un texte aussi vite, car on n'avait même pas eu le temps de lire le précédent.


Mais on va peut-être attendre encore un mois, des fois qu'il change encore...
(Bon en même temps il ne touche à priori que le cycle 4...)

Accentuez vos majuscules, bordel !


Sous ce titre un peu vulgaire, je vous le concède se cache un cri de colère:
pourquoi continuer à ne pas accentuer les capitales ?
et un autre: pourquoi maintenir à ce point les capitales d'imprimerie en maternelle ?
L'accent est un signe diacritique comme la cédille ou le tréma... Ces signes donnent des indications sur les mots et en facilitent l'identification.

Inès, par exemple a comme spécificité d'avoir une majuscule (comme tous les autres élèves) mais aussi un accent grave sur le E, et trois "petites" lettres derrière le "I".

Alors pourquoi s'évertuer à les utiliser (en maternelle notamment) ? 


Les mots mercredi et jeudi se différencient plus facilement en minuscule:
  • jeudi est le seul à avoir une lettre "qui descend en dessous"
  • la syllabe "di" se repère plus facilement dans les deux mots (il y a le point sur le i et une lettre "qui monte")
  • les lettres ne sont pas proportionnelles en capitale: or un "m" et un "e" ne prennent pas la même place en largeur: DIMANCHE et MERCREDI utilisent le même empan, dimanche et mercredi en minuscule n'ont pas la même taille...
Certes, la justification apportée est la facilité d'écriture, les élèves ne pouvant pas réaliser certaines lettres majuscules (le H par exemple..) mais c'est tout !
On a donc sous un prétexte physique un déni de tous les signes permettant de faciliter la lecture...

Danièle Dumont sur son site Le geste d'écriture, propose plusieurs mots qui permettent de mieux comprendre:
"Comment lire UN VEAU, DE L’EAU, UN PREAU, UN FLEAU sans l’aide des accents ? Comment lire les prénoms ANAÏS, ÉLOÏSE sans leur tréma si on ne les connait pas ? "

L'accent permet alors de différencier la relation au son pour accéder au sens. De même MAIS et MAÏS ne se distinguent à l'écrit par le tréma mais sont complètement différents quant au sens...

De même l'accent circonflexe sur les lettres autres que le E, ne change pas le "son" mais le sens du mot en est fortement changé: mûr et mur, sur et sûr... 

L’accent grave sur les lettres a et u ne change, quant à lui, pas le son : a/à, ou/où. En revanche il change le sens du mot (conjonction ou pronom relatif, verbe ou préposition).
On ne pourra pas se plaindre ensuite des difficultés d'orthographe que les élèves vont avoir !!!

Les signes diacritiques (accents, trémas, cédilles) doivent donc être placés sur les capitales. C’est une question de lecture, d’orthographe d’usage et d’orthographe grammaticale.


L'Académie française y va de ses préconisations:
"On ne peut que déplorer que l’usage des accents sur les majuscules soit flottant. On observe dans les textes manuscrits une tendance certaine à l’omission des accents. En typographie, parfois, certains suppriment tous les accents sur les capitales sous prétexte de modernisme, en fait pour réduire les frais de composition.
Il convient cependant d’observer qu’en français, l’accent a pleine valeur orthographique. Son absence ralentit la lecture, fait hésiter sur la prononciation, et peut même induire en erreur. Il en va de même pour le tréma et la cédille.
On veille donc, en bonne typographie, à utiliser systématiquement les capitales accentuées, y compris la préposition À, comme le font bien sûr tous les dictionnaires, à commencer par le Dictionnaire de l’Académie française, ou les grammaires, comme Le Bon Usage de Grevisse, mais aussi l’Imprimerie nationale, la Bibliothèque de la Pléiade, etc. Quant aux textes manuscrits ou dactylographiés, il est évident que leurs auteurs, dans un souci de clarté et de correction, auraient tout intérêt à suivre également cette règle".


Enfin, Eduscol dans son dossier graphisme-écriture (2015) avance ceci:
"L’écriture  des  initiales  en  majuscule  cursive  (ou  capitale  ornée)  n’est  pas  à  imposer  en  maternelle.
L’écriture de ces lettres en capitales romaines ou capitales d’imprimerie est suffisante à ce niveau de scolarité. Les majuscules cursives seront exigibles seulement en CE1, il est donc inutile d’en imposer le tracé
".


http://eduscol.education.fr/cid91998/graphisme-ecriture.html 

Pour ce qui est donc de la majuscule avant le CE1:
Doit-elle être en capitale, en majuscule calligraphique ou en cursive ?

La règle est simple:

Il convient donc de maintenir (sinon on accepte une erreur grammaticale manifeste, obstacle qu'il faudra ensuite dé-construire...)  la majuscule mais en autorisant son écriture en capitale et en l'accentuant au besoin

L'absence de majuscule est évidemment une erreur de grammaire et se conçoit facilement en primaire où les enseignants tolèrent assez rapidement que l'élève utilise les deux systèmes (cursive minuscule et capitale majuscule), beaucoup moins en maternelle, où sous prétexte de facilités praxiques, on tolère (il existe même des livres comme cela) la minuscule en début de phrase.

On s'affranchit aussi de cette difficulté un peu rapidement en ne mettant que des majuscules, privant ainsi les élèves de signes graphiques permettant l'identification des mots.

On propose alors des étiquettes, des phrases proposant une écriture qui n'existent pas sous cette forme dans la vie quotidienne et on se plaint ensuite que les élèves aient des difficultés en lecture !!!
Pédagogiquement, on met en place un support intermédiaire qui gène considérablement la tâche de lecture: on marche sur la tête.

Une contrainte physique à la base


Pour terminer, je rappelle que la contrainte des majuscules non accentuées provient des machines à écrire d'autrefois.


Il eut fallu alors autant de touches que de caractères (exemple pour le E, il existe é,è, ê,ë...), ce qui démultipliait alors le nombre de touches...
Cette contrainte est d'ailleurs caduque avec les téléphones et tablettes qui après un appuis long sur la lettre en donne tous les caractères...doublée d'une fonction prédictive qui facilite la voie directe de la lecture...mais cela est une autre histoire...

Préparation des cahiers d'écriture: Cursivecole

Je suis toujours impressionné par les collègues de cycle 2 qui passe un temps immense à la modélisation de l'écriture sur les cahiers des élèves.
A l'époque où j'ai eu un CP, j'avais un petit programme qui me permettait de générer des pages A5 que je collais directement dans les cahiers. Il permettait une différenciation rapide, et je ne passais pas mes soirées à préparer mes cahiers. Malheureusement ce programme n'a pas suivi les évolution de Windows et est devenu caduque...
Cursivécole est un site qui permet de réaliser en ligne les modèles d'écriture selon de nombreux critères, directement imprimables.
Il propose aussi des outils de production de textes et d'étiquettes d'écriture, une sélection de polices de caractères pseudo-cursives et quelques repères sur les traitements de textes.


Quelques critères dans la partie expert

 et en deux clic, le texte précédemment écrit...
 Le site permet en outre la réalisation d'étiquettes, de bannières... et le tout en cursive.
Attention, je rappelle que la cursive est une police d'écriture et non de lecture. Aussi il ne faudrait pas transformer tous nos textes en cursive... sous peine de mettre de nombreux élèves en difficulté.

Les ressources de FranceTVéducation


Je viens de tomber sur les ressources du site France TV éducation en histoire (mais il y a de nombreuses autres matières que je n'ai pas encore prospectées) qui proposent de nombreux films, animations, documentaires de la télévision présentant des événements ou notions historiques.
http://education.francetv.fr/matiere/histoire

Exemple pour la préhistoire: http://education.francetv.fr/matiere/prehistoire

L’album de Rachel et Hannah


« L’album de Rachel et Hannah » est un projet pédagogique à destination des enseignants, du Mémorial de Caen autour de la Seconde guerre mondiale et la Shoah. Il met en scène Rachel et Hannah, 2 jeunes sœurs juives de 8 et 13 ans.

Ces personnages fictifs et virtuel  racontent en ligne leur quotidien d’enfants à Paris au cours de la guerre et sous l’Occupation.

Cet outil pédagogique à destination des profs fait suite à la mise en ligne du Journal de Suzon.

L’histoire racontée dans ce journal intime virtuel est notamment basée sur celle d’une fillette de 9 ans vivant à Paris, dont le quotidien a été bouleversé par la Seconde guerre mondiale. Un outil qui permet aux enseignants d’aborder avec leurs élèves l’Histoire de France, mais aussi la géographie, le français ou les mathématiques.

L’album de Rachel et Hannah rassemble de nombreuses ressources documentaires (textes, sons, vidéos)  sur la Seconde guerre mondiale.

Le site est structuré selon 3 axes : le quotidien des enfants (l’occupation, la vie quotidienne, l’école, les enfants cachés), la France en guerre (Pétain, la persécution et la déportation des Juifs, la Résistance, la Libération), et l’Europe en guerre (Hitler, les phases du conflit, la guerre totale, la fin de la guerre). 

Il permet aussi de nombreuses activités pédagogiques (quizz, mots croisés, ateliers créatifs).

http://rachel-hannah.fr/

Butinage n°4 de décembre



Voici quelques liens intéressants relevés pour décembre...

Sur les Outils Tice: 25DaysOf. Créer un calendrier de l’avent en ligne


Sur Brigitte Prof: Créer un livre ePub dans Book Creator à plusieurs tablettes

Sur Handituic: Créer un Epub en ligne très simplement.

Un artiste japonnais réalise des flipbooks plein de poésie sur SooCurious

Les articles de la charte de la Laïcité expliqués en vidéo sur le portail Canopé.